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MLG76

Blog des militants socialistes de Seine-Maritime qui se reconnaissent dans la motion "Maintenant la Gauche !" déposée par Emmanuel MAUREL lors du Congrès de Toulouse du Parti Socialiste.

 

contact : MaintenantLaGauche76@yahoo.fr

 

 

  

 

Vive La Gauche 76

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 13:19

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Ouverture du mariage à tous les couples, reconnaissance de l'homoparentalité, ouverture de la procréation assistée à toutes les femmes, droit des trans, lutte contre l'homophobie : Martine Aubry a répondu aux questions du numéro d'octobre de TÊTU.

 

Elle s'y prononce en faveur de l'ouverture du mariage, de l'adoption et de la procréation assistée aux couples de même sexe. Elle propose de porter à un an le délai de prescription des insultes homophobes, pour l'aligner sur le délai de prescription des insultes racistes. Elle affirme qu'elle engagera ces réformes avec détermination, dès la première année de son mandat.

Mariage

Elle revient sur le combat pour le pacs et prend position en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. «Lille a été l'une des premières villes à organiser des cérémonies de pacs en mairie. Finalement, la vie a montré que ce pacte était insuffisant, et avec l’avancée de la société, l’ouverture du mariage aux couples de même sexe m’est apparue comme une évidence.»

Homoparentalité

Elle se prononce en faveur de l'ouverture de l'adoption et de la procréation assistée aux couples de même sexe, tout en réaffirmant son opposition à la légalisation de la gestation pour autrui. «Il faut se battre pour qu’il y ait une adoption possible par des couples homos à l’échelle internationale car je sais que beaucoup de pays la refusent.»

Lutte contre l'homophobie

Elle propose de porter à un an le délai de prescription des insultes homophobes, pour l'aligner sur le délai de prescription des insultes racistes : «On doit appliquer aux insultes homophobes les mêmes règles que pour les insultes racistes».

Droits des trans

A propos des droits des personnes trans, elle affirme qu'«il faut faciliter le changement d’état civil, comme le demande le Conseil de l'Europe, même si la décision qui ne doit pas être prise à la légère». Elle ajoute qu'«il ne faut pas laisser aux seuls psychiatres le soin de décider».

 

 

>> Retrouvez les prises de parole de Martine Aubry sur les questions LGBT

 

 

 

 

 

lien : martineaubry.fr

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P
Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l' homoparentalité<br /> <br /> <br /> Le langage<br /> <br /> L'habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d'orientation sexuelle normale ou d'orientation<br /> sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un<br /> jugement de valeur sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité.<br /> <br /> De plus on ne peut donner un même nom, en l'occurrence "couple" à l'union homosexuelle et à l'union hétérosexuelle. L'union d'un homme et d'une femme est différente de l'union entre deux hommes ou<br /> entre deux femmes, à moins de considérer que l'homme est identique à la femme. Il n'y a pas égalité entre un comportement sexuel normal et un comportement déviant. Il n'est donc pas donc<br /> discriminatoire de donner à ces deux types d'union un nom différent, "couple", comme on l'utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et "paire" pour les unions homosexuelles, même si<br /> cela doit faire pousser des cris de vierges effarouchées à certains membres du lobby gay.<br /> Malgré ces cris on ne peut que constater que si le couple et la paire unissent chacun deux êtres l'une des unions refuse l'altérité sexuelle alors que l'autre se fonde sur la complémentarités des<br /> sexes. Ces unions n'ont qu'un point commun , le chiffre deux, ce qui n'est pas suffisant pour qu'on les confonde et qu'on leur donne un même statut juridique, par exemple le mariage.<br /> <br /> <br /> La loi et le mariage<br /> <br /> Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire<br /> n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu'elle soit, ne confère aucun droit.<br /> A la base de la vie, se trouve la différenciation sexuelle. Aucune autre relation ne contribue au bien commun autant que l'union entre un homme et une femme. Avec l'institution du mariage la loi<br /> tient compte d' une réalité : L'homosexualité est une forme d' intolérance à l'altérité sexuelle alors que l'hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. C'est pourquoi la loi , par le<br /> mariage, consacre, depuis toujours, l' alliance d’un homme et d’une femme.<br /> <br /> Le mariage ne crée pas une injustice envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Il n'y a pas égalité biologique entre un comportement hétérosexuel<br /> et un comportement homosexuel. Malgré le chantage à l'homophobie , le législateur n’a pas à modifier le mariage, d’autant plus qu’ avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant<br /> .<br /> <br /> <br /> L’enfant<br /> <br /> Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.<br /> <br /> S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité apparaît inintelligible, l'enfant<br /> ayant un état civil et donc un régime juridique clair. S’agissant d’homosexuels cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la<br /> vie à trois, quatre ou cinq. Si l’on autorise l’adoption d’un enfant par deux hommes ou deux femmes, on ne voit pas pourquoi l’on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3 femmes qui<br /> souhaiteraient élever un enfant ensemble : ce serait la destruction volontaire de la cellule familiale sur laquelle repose en grande partie le pacte social des sociétés durables.<br /> <br /> Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et une paire d ' homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple<br /> normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître comme destinée à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen<br /> mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne. Cette instrumentalisation de l'enfant au profit des parents adoptifs pose un vrai problème d'éthique.<br /> <br /> De même les maltraitances d' enfants doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent.<br /> On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en<br /> propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un<br /> autre membre célibataire de sa propre famille. Le principe en a été depuis dévoyé. C’est au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté l’esprit initial de ces formes<br /> d’adoption.<br /> <br /> <br /> Non au mariage pour les gays<br /> <br /> Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’union d’un homme et d’une femme car cette union est vitale pour assurer son avenir.<br /> La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de<br /> la notion même de droit.<br /> L’homosexualité a toujours existé. Elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.
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