Blog des militants socialistes de Seine-Maritime se reconnaissent dans la motion "Maintenant la Gauche !" déposée par Emmanuel MAUREL pour le Congrès de Toulouse du Parti socialiste.
Juste après l'intervention de Nicolas Sarkozy du dimanche 27 février 2011, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a tenu un point-presse spécial pour réagir au remaniement ministériel.
Le texte de l'intervention de Benoît Hamon :
La mise à l’écart de Michèle Alliot-Marie, le chef de la diplomatie française signe le fiasco total de la politique étrangère conduite par Nicolas Sarkozy et son gouvernement particulièrement depuis le début des révolutions arabes.
L’Histoire de la République les valeurs universelles qui sont les siennes confèrent des devoirs particuliers au Président de la République Française.
Ce devoir exige du Président de la République Française qu’il se place sans a priori, sans calculs, sans préalable ni conditions du côté des combattants pour la liberté et pour la démocratie.
Ce sont ces valeurs de solidarité, de démocratie, de respect des droits de l’homme et des cultures dans le monde qui ont expliqué le choix de Jacques Chirac de ne pas soutenir l’intervention de l’Amérique de Georges Bush en Irak.
Ce sont ces valeurs qui ont conduit François Mitterrand à Sarajevo aux côtés de la population bosniaque assiégée.
Mais ce dernier épisode est hélas cohérent avec les choix de politique étrangère de la France depuis 4 ans:
- Le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en peignant le tableau d’une Afrique et d’un homme Africain immobile, prisonnier d’une nature immuable a suscité l'indgnation des dirigeants et de l’homme de la rue dans toute l’Afrique et au delà.
- L’alignement sur les orientations stratégiques des Etats Unis en réintégrant le commandement militaire de l’Otan nous a conduit dans le piège Afghan sans objectifs clairs ni calendrier de retrait.
- Enfin en Europe, La France s’aligne sur la vision allemande de l’avenir de l’Union européenne en cosignant le pacte d’austérité proposé par Madame Merkel et qui promeut la modération salariale, la baisse des protections collectives et la suppression de nombreux services publics.
Face à ce fiasco, une démission, c’est bien peu.
Plutôt que de faire une nouvelle fois le pari de la peur et de concevoir l’étranger comme une menace permanente, il faut changer de politique étrangère.
source : http://www.parti-socialiste.fr