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MLG76

Blog des militants socialistes de Seine-Maritime qui se reconnaissent dans la motion "Maintenant la Gauche !" déposée par Emmanuel MAUREL lors du Congrès de Toulouse du Parti Socialiste.

 

contact : MaintenantLaGauche76@yahoo.fr

 

 

  

 

Vive La Gauche 76

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 12:55
Défaite du second tour des départementales – Maintenant la Gauche appelle au sursaut

Communiqué de presse d’Emmanuel Maurel et de Maintenant la Gauche

Les résultats des élections départementales, après l’échec des municipales, exige de l’exécutif, du PS et de la gauche lucidité et sursaut. On ne saurait trouver des alibis pour atténuer la gravité de la situation, l’ampleur de la défaite et l’exigence de changement de cap.

Sur le terrain politique, comme sur le plan économique, il serait dramatique d’attendre sans réagir, au motif qu’un frémissement de certains indicateurs macro-économiques règlerait les graves problèmes qu’il nous faut surmonter.

Constater la désunion de la gauche et des écologistes en cherchant des boucs émissaires ne peut qu’accentuer les divisions. Alors même qu’il revient au PS, principal parti de la gauche et au Président de la République, élu grâce ã la mobilisation des électeurs de toutes ces forces, de proposer une stratégie et un contenu au rassemblement sans lequel aucune victoire n’est envisageable en 2017.

Après avoir appelé au rassemblement avant les élections et avec insistance entre les deux tours, il n’est pas possible, une fois les élections passées, de continuer comme si de rien n’était. C’est une question d’éthique politique mais aussi d’efficacité.

Le poids du Front national, même s’il ne se concrétise pas par la conquête de départements, est très alarmant. Le nécessaire combat moral et idéologique ne sera pas suffisant pour réduire le poids du FN.

Il est indispensable d’entreprendre la reconquête des couches populaires, de plus en plus nombreuses à ne plus voter et à ne plus voter à gauche ; Plus que d’autres, elles ont besoin d’une politique qui place la justice sociale, la relance du pouvoir d’achat et la création d’emplois au premier plan. Elles attendent des mesures immédiates et des perspectives d’avenir.

Le temps n’est pas aux calculs opportunistes, ni aux demi-mesures. De façon continue, « Maintenant la gauche » a fait des propositions, concrètes, sérieuses, qui pourraient servir de base à la discussion d’une plateforme de sursaut économique, social et républicain rassemblant toute la gauche et les écologistes.

Les socialistes ne peuvent plus attendre encore une fois un rebond venu d’ailleurs, ni se résigner à la défaite. Le temps presse désormais.

http://www.maintenantlagauche.fr

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 21:08
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:26

http://img.over-blog.com/675x289/1/19/53/86/Maintenant-la-Gauche-2/Emmanuel_Maurel_CN.jpg

 

 

Par Emmanuel Maurel, vice-président de la Région Île-de-France, membre du Bureau national du PS

 

En désignant le « monde de la finance » comme « notre adversaire », le candidat à la présidentielle François Hollande avait fait preuve d’un salutaire bon sens. Ce n’est pas à la masse des citoyens de payer les errements et les fautes des principaux responsables de la crise. D’où son mot d’ordre de campagne, le « redressement dans la justice ».

L’indispensable redressement du pays – celui de l’emploi, de notre appareil productif, et secondairement de nos comptes publics – allait de pair avec la lutte, consubstantielle au projet historique de la gauche, contre les inégalités sociales largement aggravées après dix ans de politique de droite.

Ce mot d’ordre, qui a conduit à la victoire de 2012, battait en brèche la thèse libérale de « la préférence française pour le chômage », qui laisse à penser qu’il faudrait arbitrer entre efficacité économique et justice sociale, entre production et redistribution, entre offre et demande. C’est la fierté des socialistes de ne pas être tombés dans le piège tendu par une partie de la droite française selon laquelle, pour faire baisser le chômage et restaurer les marges de nos entreprises, il faudrait sacrifier une protection sociale de qualité, un droit du travail protecteur, des services publics utiles et enviés par nombre de nos voisins.

Nous avons gagné en tenant bon sur cette idée forte : la compétitivité est fille de la cohésion sociale. Rien ne saurait être plus vain et plus néfaste que de s’engager dans une course au moins-disant social. Et cela vaut aussi pour l’Europe. En faisant de la réorientation de la construction européenne une priorité française, le président de la République rappelait que l’Union ne survivrait pas à la compétition généralisée et à l’austérité à perpétuité.

 

UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE DÉSÉQUILIBRÉE

 

Deux ans après, je considère que les analyses et les préconisations du chef de l’État étaient les bonnes. Et je regrette, comme nombre de socialistes, qu’il s’en soit éloigné. Nous menons une politique économique déséquilibrée. Le pacte de responsabilité et le plan d’économies annoncé la semaine dernière par le nouveau premier ministre, Manuel Valls, en témoignent.

La logique de ce pacte repose sur un postulat aussi simple que contestable. Le « coût du travail » pèse sur les entreprises. Pour aider celles-ci à restaurer leurs marges et à embaucher plus tard, il faut donc baisser les cotisations sociales et réduire les impôts sur les sociétés. Pour financer ce manque à gagner pour l’État, le gouvernement avait dans un premier temps augmenté la fiscalité indirecte. Il propose aujourd’hui de faire des économies, ce qui ne manquera pas de réjouir une Commission européenne finissante qui ne jure que par les « réformes de structures » et la baisse des dépenses publiques.

Le premier problème posé par ce pacte, c’est que les aides aux entreprises ne sont ni ciblées ni conditionnées. Ainsi, toutes bénéficieront des largesses de l’État, qu’elles soient ou non soumises à la concurrence internationale, qu’elles soient artisanales ou multinationales, en difficulté ou florissantes. Un exemple : le secteur de la grande distribution touchera près de 3,5 milliards d’euros du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), soit presque autant que l’industrie. Dans ce cas, l’effet d’aubaine joue à plein.

Le deuxième problème, c’est que la seule contrepartie identifiable au pacte de responsabilité, c’est l’extrême rigueur budgétaire. Les sommes engagées en faveur des entreprises sont ainsi compensées, quasiment à due concurrence, par les budgets de l’État, des collectivités et de la Sécurité sociale. A supposer que cette « politique de l’offre » se justifie au regard de la situation objective des entreprises, la baisse des investissements dans le service public national et local peut avoir une conséquence grave : déprimer un peu plus la demande intérieure. Et donc casser la timide reprise de la croissance observée ce semestre.

Mais il y a plus préoccupant encore. Ce sont les salariés et les ménages, y compris les plus défavorisés, qui financent la baisse des cotisations et des impôts pour les entreprises. Cinq millions de fonctionnaires, quinze millions de retraités et huit millions de pauvres – dont les revenus seront à peine revalorisés, contrairement à ce que prévoyait le « plan pauvreté » présenté récemment par l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault – sont ainsi mis à contribution.

 

LA PROTECTION SOCIALE EST MENACÉE

 

Emmanuel_Maurel_Le_Monde.jpgLe risque, c’est évidemment la précarisation du monde du travail. Risque d’autant plus élevé que le financement de la protection sociale est menacé, avec un total des baisses de prélèvements – cotisations patronales, salariales, cotisation sociale de solidarité des sociétés – de près de 15 milliards d’euros.

Alors disons-le brutalement. Pour une personne de gauche, la question sociale ne saurait se résumer à la lutte pour l’emploi. Nous ne pouvons accepter de nous laisser enfermer dans un débat autour de la seule question de « l’efficacité ». Quand bien même il y aurait baisse du chômage, si la politique économique menée plonge des millions de travailleurs dans la pauvreté, si elle bride le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, si elle ne répond pas à la question cruciale des inégalités, alors l’échec politique et social sera au rendez-vous.

Il n’y aura pas de redressement sans justice. La réduction des déficits n’est pas un objectif politique en soi. En période de croissance atone, elle n’est pas forcément synonyme de relance de l’activité et de baisse du chômage. Comme le notait justement Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique, c’est même parfois l’inverse. Mourir guéri n’a aucun intérêt. Alors, restons vivants ! Pour ne pas étouffer la reprise, faisons le choix du pragmatisme.

A l’échelon européen, la France peut opposer au funeste pacte de stabilité une stratégie de relance fondée sur l’investissement et la construction de convergences sociales. En cela, nous serons en phase avec le programme du Parti socialiste européen, qui veut « imposer une nouvelle croissance » sur le continent. Dans l’immédiat, nous devons engager un rapport de force avec la Commission en lui signifiant notre refus de respecter dans les délais les critères de déficit restrictifs qu’elle nous assigne.

Au plan intérieur, la relance de l’investissement et de la consommation permettra d’accompagner le regain encore fragile de la croissance. Réservons les aides aux entreprises soumises à la concurrence internationale et aux secteurs d’avenir, renforçons les moyens de la Banque publique d’investissement (BPI), permettons aux collectivités territoriales d’innover localement et de préparer l’avenir.

 

NOTRE ÉLECTORAT ATTEND DES ACTES

 

Enfin, il est urgent d’agir pour le pouvoir d’achat. Il ne s’agit pas de faire des « gestes » ou d’envoyer des « signaux ». Notre électorat attend des actes. La réforme fiscale est un outil pour améliorer le quotidien des Français les plus modestes. Mais l’augmentation substantielle du smic lors de sa revalorisation annuelle et le dégel des salaires des fonctionnaires nous paraissent tout aussi nécessaires.

Le sursaut est possible : il est souhaité par nombre de parlementaires de gauche, par des dizaines de milliers de militants, par des millions d’électeurs. A l’occasion des élections européennes, les socialistes prétendent, avec raison, « imposer une nouvelle croissance ».

En montrant la voie, la France pourra s’enorgueillir d’avoir contribué à la rendre possible.

Retrouvez cette tribune dans Le Monde du 28 avril 2014 et sur lemonde.fr
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:20

 

Retrouvez en vidéo le discours d’Emmanuel Maurel à l’Université d’été de La Rochelle  2013 dans la cadre de la plénière démocratie et lutte contre le FN.

 


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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 19:15

http://lelab.europe1.fr/photos/b4bced24093ce28cf8bf8b613daf5b5c.jpeg

 

Lettre d’Emmanuel Maurel aux militants


 

Chers Camarades

Je tenais d’abord à remercier tous les camarades de « Maintenant la gauche » qui se sont mobilisés, à l’occasion de la convention Europe, pour faire vivre le débat dans les sections et les fédérations. La tenue de cette convention était une de nos exigences lors du congrès de Toulouse. Nous avons contribué à réveiller le parti dans un contexte peu favorable à la mobilisation.

La force de conviction des camarades qui ont défendu nos amendements (ceux que nous proposions seuls et ceux en commun avec les camarades d’Un monde d avance) a permis un vote majoritaire en faveur des thèses que nous avions déjà défendues dans notre motion déposée au dernier congrès : suspension du pacte de stabilité qui condamne l’Europe à l’austérité, refus du traité transatlantique et du libre échange généralisé qui menace notre industrie, plaidoyer pour une autre politique monétaire au service de la croissance et l’emploi, rédaction d’un traité social.

Nous sommes fiers d’avoir contribué à faire évoluer la ligne du parti sur les questions européennes. Et nous sommes satisfaits du compromis politique issu de la commission des résolutions, qui permet une sortie par le haut à l’issue d’une semaine agitée.

Oui, une sortie par le haut, parce que c’est ce que nous avons toujours souhaité.

Nous avons, dès vendredi matin, contesté un mode de calcul farfelu visant à éliminer nos amendements, contredisant les règles élémentaires de notre démocratie interne. Mais nous nous sommes également mobilisés pour que ce débat indispensable sur la procédure n’occulte pas le débat sur le fond.

Le texte issu de la commission des résolutions valide l’aspiration majoritaire des militants à une réorientation profonde de la construction européenne, et c’est là l’essentiel. Il s’agit évidemment d’un compromis : les revendications que nous portons seuls (notamment dans les amendements 4 et 13, qui ont réalisé un excellent score) n’y sont pas reprises totalement. Mais nous considérons que le mandat contenant les « 14 priorités des socialistes français », rédigé à notre demande, permettra de défendre, au sein du PSE, le point de vue des militants de notre parti. Il constitue une base solide qui rend possible une campagne offensive face  la droite et l’extrême droite lors des prochaines élections européennes.

Chers Camarades, il est normal que chacun donne son interprétation de cette convention, de son déroulement et de ses résultats. Je vous demande de ne pas réagir aux provocations d’où qu’elles viennent. Nous sommes « à l’aise dans nos baskets ». Notre ligne de conduite a été fidèle à celle qui est la nôtre depuis le congrès. Fermeté dans les convictions, clarté dans le discours, constance dans nos analyses,  sens du parti, souci du rassemblement des socialistes et de la gauche.

Emmanuel MAUREL

 


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 20:58

http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/2013-01-21maurel.jpg

 

Extrait de l'entretien à retrouver dans son intégralité dans L'Humanité du 21 janvier 2013.

 

Pour Emmanuel Maurel, principal animateur de l’aile gauche du PS, le discours prononcé par le candidat François Hollande au Bourget il y a un an, garde sa validité. Pour en retrouver l’esprit, deux conditions, selon le vice-président de la région Île-de-France: un Parlement affirmé et une gauche rassemblée.


La finance est-elle encore 
un « adversaire » ?

Emmanuel Maurel. Le gouvernement 
a l’occasion de le prouver dans les mois 
qui viennent à la fois en musclant la réforme bancaire, et en acceptant de substantiels amendements à ce qui vient d’être négocié par quelques partenaires sociaux. Il faut notamment que, sur les accords de maintien de l’emploi, on parvienne à une rédaction bien plus stricte, car là, on voit bien où est la flexibilité, moins la sécurité pour les salariés.


Une politique plus affirmée est-elle 
possible, quand la gestion de la crise 
semble peser beaucoup dans les choix 
du gouvernement ?

Emmanuel Maurel. Il faut renouer 
avec l’esprit du discours du Bourget 
et le transcrire en actes. En 2013, 
sur la politique industrielle, la politique fiscale et la politique sociale, c’est possible. Cela suppose un Parlement qui joue son rôle, une gauche qui se rassemble autour de propositions fortes. Deux exemples. Il y a un an tout juste, toute la gauche adoptait au Sénat une proposition de loi communiste sur les licenciements boursiers. Pourquoi 
ne pas la représenter, maintenant 
que nous sommes au pouvoir ? 
Un appel a par ailleurs été signé par 
des responsables, tels Pierre LaurentJean-Vincent PlacéMarie-Noëlle Lienemann, pour baisser à 5% le taux de TVA pour la construction de logements sociaux. Voilà une autre victoire pour
 la gauche, facile à transposer en actes, 
et de façon rassemblée.

 


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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:20
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 10:40

 

Le représentant de l'aile gauche du Parti socialiste Emmanuel Maurel, qui a recueilli 28,1 % des suffrages des militants socialistes lors du vote pour la désignation du premier secrétaire du PS n'aurait pas voté le traité budgétaire européen s'il avait été député.

"Je n'aurais pas voté, a-t-il dit sur BFMTV, expliquant "que la rigueur a des conséquences". "Une réduction du déficit à 3% dès l'an prochain n'est pas tenable, pas souhaitable Commençons par la relance, donnons du pouvoir d'achat à ceux qui n'en ont pas", a dit Emmanuel Maurel, alors qu'on l'interrogeait sur l'objectif de réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB pour 2013.

"Je crois à ce que dis François Hollande quand il souhait redresser le pays dans la justice. Je ne crois pas aux 3% dès l'année prochaine. Quand on est en récession il ne faut pas ajouter de rigueur à la rigueur. Et le risque, parfois, c'est l'austérité", a ajouté le vice-président du Conseil régional d'Île-de-France.

 

source : http://www.bfmtv.com/

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:57

 

Emmanuel Maurel, le nouveau porte-voix de l'aile gauche du PS a incité ses camarades à se ranger aux côtés des «gens de peu ou des gens de rien, ou alors nous ne sommes plus socialistes».

Passer après la standing ovation de Martine Aubry, «vous en conviendrez, ma tâche n’est pas vraiment facile», plaisante Emmanuel Maurel, dès son arrivée à la tribune du congrès socialiste. Avec 13% pour sa motion et 28% sur son nom, le nouveau porte-voix de l’aile gauche du PS fait moins que la première secrétaire sortante à l’applaudimètre, mais se taille un joli succès au parc des expositions de Toulouse.

En défenseur du «socialisme démocratique», Emmanuel Maurel n’a pas manqué de rappeler à Jean-Pierre Jouyet qu’avec la gauche au pouvoir, on ne peut se permettre de parler de «canards boiteux» pour les entreprises en difficulté. «Nous sommes du côté des canards boiteux, clame Maurel sous les applaudissements. Nous sommes les dindons de la farce ! Nous sommes du côtés des cocus de l’Histoire ! Nous sommes du côté des gens de peu ou des gens de rien, ou alors nous ne sommes plus socialistes.»

Dans un discours de près d’une demi-heure, il rappelle ses camarades à leur «code génétique» et à faire attention au vocabulaire employé s’ils veulent réellement «gagner la bataille culturelle»«Je suis triste quand j’entends un responsable socialiste qui parle encore de ''charge sociale'' : nous disons co-ti-sa-tion !», insiste-t-il. Quant aux dix ministres qui se sont rendus mi-septembre à l’université d'été du Medef, «était-ce vraiment nécessaire ?», interroge le vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, devant la brochette gouvernementale assise au premier rang.

Lula en modèle

Parfois, Maurel emprunte quelques accents à Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il classe les socialistes dans «les héritiers des partageux». Mais son modèle à lui, c’est plutôt le Brésilien Lula. «On peut s’inspirer de l’Amérique du Sud sans s’inspirer de Chavez», s’amuse-t-il en direction de son ex-camarade, aujourd’hui leader du Front de gauche.

Maurel poursuit sur le chapitre «compétitivit黫Parlons de la compétitivité, osons dire, nous, socialistes, qu’elle est la fille de la cohésion sociale, défend-t-il. Il n’y a pas de compétitivité sans salaire correct», sans un «vrai modèle de protection sociale» ou de «service public fort». Et «face à une technostructure très présente […] qui préfère le changement sans le risque», l’ancien disciple de Jean Poperen assure Jean-Marc Ayrault arrivé samedi à Toulouse de son soutien«lorsqu’il [fera] preuve d’audace».

«Il faut un parti qui joue son rôle»

Maurel veut du «débat». Surtout au sein du PS, rappelant qu’après la défaite de 2002, au congrès de Dijon, tous les responsables socialistes – avec Hollande à leur tête – avaient convenu que le parti était resté trop en retrait durant la période Lionel Jospin. «Il faut un parti qui joue son rôle», plaide-t-il et ose le parallèle entre ce 76e congrès - terne en terme de débats - et ceux des grandes heures de la SFIO avec «Jaurès, Guesde et Lafargue» «Nous pouvons encore nous améliorer en terme de controverse, en terme de débat d’idées, ironise Maurel. Nous n’avons rien à craindre !»

Au premier rang, devant lui, Harlem Désir écoute. Maurel lui rappelle les propositions de son nouveau courant, qu’il va animer avec la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann et le député Jérôme Guedj. Des conventions sur l’Europe, la fiscalité ou la transition énergétique. Et trois campagnes : sur le droit de vote des étrangers, l'égalité salariale entre les femmes et les hommes et la loi contre les licenciements boursiers. Maurel vante un PS «fort face à la droite»«fier de son histoire, fier de son identité, fier de ses valeurs, fier de ses combats». Au début de son discours après avoir vanté le bilan d’Aubry, il s’est adressé à son concurrent à la tête du PS : «Cher Harlem, tu vois, le défi est lancé et je te souhaite la même réussite !»

 

source : http://www.liberation.fr

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 15:09


 

Emmanuel Maurel, vice-président du Conseil régional d’Île-de-France, secrétaire national du Parti socialiste, rpremier signataire de la motion 3 "Maintenant la gauche" était l'invité de Frédéric Rivière sur RFI ce matin.

« Pour moi, “apprenti” c’est très positif. A la région Ile-de-France je suis en charge de l’apprentissage. C’est-à-dire, de tous ces jeunes qui font des stages en alternance en entreprise, donc, apprenti, c’est connoté positivement. Je vois bien ce qu’il y a dans le message de Libération. (…) C’est l’alternance !!… »

 

 

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