Communiqué de Martine Aubry
Je renouvelle tout mon soutien à la mobilisation des professionnels et bénévoles de l'urgence sociale qui, après la démission de leur président fondateur Xavier Emmanuelli, et leur première grève depuis la création du Samu social, tirent de nouveau le signal d’alarme dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy.
En réduisant brutalement le budget de l’hébergement d’urgence, le Président de la République ne s’est pas seulement mis en totale contradiction avec ses engagements, il "condamne, tout simplement, en dépit de la loi, des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants à l'errance, l'insécurité de chaque nuit, l'épuisement et la désocialisation" comme le disent avec force les signataires de la lettre.
Je demande fermement au gouvernement de revenir sur ces réductions budgétaires inacceptables et d'apporter aux professionnels des moyens nécessaires au respect de la loi sur l’hébergement inconditionnel.
La France n'est pas la France lorsqu'elle ne se donne pas tous les moyens de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin.
