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MLG76

Blog des militants socialistes de Seine-Maritime qui se reconnaissent dans la motion "Maintenant la Gauche !" déposée par Emmanuel MAUREL lors du Congrès de Toulouse du Parti Socialiste.

 

contact : MaintenantLaGauche76@yahoo.fr

 

 

  

 

Vive La Gauche 76

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 16:42

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Maintenant la Gauche, courant représentant l’aile gauche du Parti Socialiste, déplore que cinq jours seulement après l’accord conclu sur l’avenir du site de Florange entre le Premier Ministre et Arcelor-Mittal, le groupe Mittal n’a comme on pouvait le craindre aucune intention de respecter ses engagements.

Ce revirement aussi précoce remet en cause l’accord global conclu il y a moins d’une semaine ainsi que le maintien des hauts fourneaux sur le site de Florange et relance donc la solution de la nationalisation, ainsi qu’il a été dit aux représentants des salariés en cas de non-respect des engagements par Arcelor-Mittal.

Monsieur Mittal n’est pas un industriel mais un financier qui se sert de l’Europe comme espace d’ajustement de ses décisions économiques en fonction du coût de l’acier. Cette annonce par la commission européenne du retrait du groupe du projet UCLOS est un signe patent de sa volonté de fermer à terme le site.

La nationalisation temporaire demeure dès lors plus que jamais d’actualité et doit être remise sur la table des négociations.

C’est pour étudier cette nouvelle donne que nous demandons qu’un Bureau National exceptionnel du Parti Socialiste soit réuni. Le communiqué de presse issu du dernier Bureau National affirmait qu’ «en cas de manquement aux engagements pris, toutes les options légales et les outils publics pourraient être activés, ainsi que l’a rappelé le Président de la République. »

C’est de cela que nous devons désormais tous rediscuter. Il en va de l’avenir de nos emplois, de notre industrie, du redressement productif et de la résorption de la balance commerciale du pays…mais aussi de la crédibilité de la Gauche à agir face à la logique de la seule rentabilité financière à court terme.

Emmanuel Maurel et les membres du Bureau National pour Maintenant la Gauche

>>> Télécharger le communiqué

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 16:35

http://www.lefigaro.fr/medias/2012/09/27/f9a87eb0-086a-11e2-ace4-76563dd5ad6a-493x328.jpg

 

Le dossier Florange et le compromis passé avec l’industriel Mittal divisent les socialistes, entre partisans de la solution Montebourg de nationalisation temporaire, déçus de la solution trouvée, et soutiens du gouvernement.

Depuis cette annonce du premier ministre, les critiques des syndicats et de bon nombre de responsables politiques au sujet de l’accord signé avec l’industriel Lakshmi Mittal sur le site de Florange ont aussi gagné les socialistes (voir ici).

Au Parti socialiste, qui se réunissait en Bureau national le 4 décembre dernier, les partisans de l’aile gauche, qui depuis le Congrès de Toulouse, défendent l’idée de nationalisation, “n’ont pas voté” le communiqué sur Florange proposé par la direction, a expliqué à l’AFP Emmanuel Maurel, premier signataire de la mootion "Maintenant La Gauche".

Nous voulions qu’apparaisse”, dans le texte, entre autres, l’idée de “recours à la +nationalisation temporaire+ si les engagements de Mittal n’étaient pas tenus. Harlem Désir n’a pas souhaité que figurent ces termes”, a-t-il ajouté.

En pleine “contradiction”, note-t-il, “déçu”, avec une prise de position du PS du 26 novembre, signée d’Harlem Désir, qui disait que “si le groupe Mittal (…) ne prenait pas ses responsabilités”, le PS soutenait “la solution d’une prise de contrôle public temporaire de l’Etat”.

 

 

source : http://www.liberation.fr

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 21:03

http://img.over-blog.com/300x149/4/28/68/98/Maintenant-La-Gauche-LOGO.png

 

Après une motion déposé au congrès de Toulouse en octobre dernier, Emmanuel Maurel, premier signataire, et ses camarades de «Maintenant la gauche» ont fixé une réunion de leurs «animateurs» le 9 février à Paris. 

Pour Marianne Louis, une des responsables de cette nouvelle aile gauche «Pas question de faire un pied dedans, un pied dehors. On est un courant à l’intérieur du PS». Avec d’autres personnalités comme le député Jérôme Guedj, et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et les siens prévoient de réunir leur direction de courant tous les mois, de s’investir davantage dans le Parti socialiste européen (PSE) en adhérant directement et de partir tout de suite pour une «tournée des popotes» dans les régions. Premiers départements visités : l’Eure et la Seine-Maritime.

Pour confirmer les 13% de sa motion à Toulouse et les 28% d'Emmanuel Maurel face à Harlem Désir, le courant souhaite également organiser au printemps un week-end de formation de ses militants. Une association de financement est à l'étude pour récolter les cotisations de leurs élus.

 

Blog de "Maintenant La Gauche" : http://www.maintenantlagauche.com

Twitter : @MntLaGauche

Facebook : https://www.facebook.com/MaintenantLaGauche

 

 

source : Hern

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 10:49

http://www.maintenantlagauche.com/wp-content/uploads/pacte-competitivite-caricature-L-Vf75lJ.jpeg

 

Le 27 novembre 2012, Arnaud Montebourg s’exprimait devant le bureau national du Parti socialiste. Florange, Pétroplus, BPI, et pacte de compétitivité… sur toutes ces questions, le Ministre a fait part de l’état des débats, de ses propres réflexions et des étapes à venir.

De nombreuses voix se sont exprimées : au coeur de la discussion, dans plusieurs interventions de membres de toutes les sensibilités, la question des contreparties au “pacte de compétitivité”. Jérôme Guedj a résumé les inquiétudes des socialistes par cette formule :  ”prenons garde que demain le crédit d’impôt Sanofi ne soit notrechèque Bétancourt !”. A l’issue de la discussion, Emmanuel Maurel a proposé au bureau national le vote d’un texte de soutien aux parlementaires socialistes, largement mobilisés pour définir ces contreparties.  Ce vote a été refusé.

Vous trouverez ci-après un texte également consultable sur le blog de Jérôme Guedj  qui fait un état détaillé de l’enjeu des contreparties au pacte de compétitivité.

« Du scepticisme jusqu’à la franche hostilité », ainsi pourrait-on résumer la gamme des sentiments des parlementaires socialistes que je croise et qui parfois s’expriment sur la traduction législative du plan de compétitivité. Car le calendrier s’est accéléré. L’amendement introduisant le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) sera déposé par le gouvernement dans les prochaines heures et on peut ainsi le résumer : « un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour toutes les entreprises, financé par une modulation à la hausse des taux de TVA ». Simple et efficace ? Simpliste et inefficient semblent dire, tout courants confondus, les députés de la majorité qui souhaitent exercer leur droit d’amendement. Car tous le disent : le dispositif est risqué politiquement et économiquement incertain.

Politiquement risqué d’abord parce que par son mécanisme intrinsèque, le dispositif du crédit d’impôt va conduire l’état à adresser des chèques aux entreprises en 2014 sans distinguer entre celles qui, dans l’esprit du pacte de compétitivité auront investi dans la recherche, dans l’innovation, dans la formation, dans l’emploi, et celles qui auront licencié, distribué des dividendes, augmenté la rémunération de leurs dirigeants, etc. Au fond, dès 2014, il faudra expliquer qu’au moment où la gauche, avec le PLFSS 2013 met à la convergence tarifaire entre hôpitaux publics et cliniques privées, le CICE va bénéficier aux cliniques privées. Expliquer encore les chèques à 8 zéro versés aux entreprises du CAC 40 qui domicilient leurs 70 milliards de profits hors de France et en distribuent 40 milliards aux actionnaires. Demain, un chèque SANOFI, un chèque Carrefour ou un chèque MITTAL pourrait être pour nous aussi désastreux que le chèque Bettencourt issu du bouclier fiscal de Sarkozy. Expliquer enfin que dans de très nombreuses circonscriptions, au nom de la compétitivité de l’industrie française, le plus gros bénéficiaire du crédit d’impôt aura été en fait le secteur de la grande distribution soumis comme chacun sait, aux risques de délocalisation et exposé à la compétition internationale…

Économiquement incertain ensuite, puisqu’il s’agissait au départ – légitime débat porté durant la campagne par François Hollande – de combattre le déclin de nos industries. Or nous est aujourd’hui proposé un texte qui dans son périmètre s’adresse à toutes les entreprises, ce qui entraîne une dilution des vingt milliards d’euros mobilisés au profit d’entreprises pour qui, au regard de la compétitivité, le coût du travail n’est pas un sujet. Dans le même temps, en ne fléchant pas l’usage de la trésorerie ainsi rendue disponible vers la recherche, le développement et l’innovation, le gouvernement se prive du seul levier connu pour renforcer la compétitivité de l’économie. Car en réalité, il est naïf de croire qu’une baisse de 6% en valeur de la masse salariale suffira à restaurer la compétitivité de nos vieilles industries sur la scène mondiale quand on sait que cette diminution aura un impact sur le prix de vente final de l’ordre de 1%. Ou dit autrement, voilà un dispositif qui permettra à un fabricant d’électroménager français de vendre un cuiseur vapeur 99€ au lieu de 100€. Les chinois n’ont qu’à bien se tenir ! Flécher les vingt milliards de réduction d’impôt sur la recherche et l’innovation (sous réserve de réformer le CIR objet de nombreux abus) est en effet probablement plus efficace pour soutenir la compétitivité de notre économie.

Dans le même temps, le dispositif pourrait bien avoir, sur les salaires, des effets secondaires contreproductifs. En effet, à rebours de toute la théorie économique sur les salaires, le plafond du bénéfice du CICE à 2,5 fois le SMIC crée un effet-couperet qui risque fortement de dissuader de toute augmentation de salaire au-delà de ce seuil. Tout cela ressemble à un deal perdant perdant.

Alors que faire ? Ici, les parlementaires et le parti majoritaire doivent jouer leur rôle. Même si les délais sont brutalement accélérés. Il ne s’agit pas tant de s’opposer frontalement au gouvernement que d’introduire, dans le dispositif, la finesse que requièrent la difficile combinaison de l’efficacité et de la justice.

Il faut d’abord réintroduire la notion de contrôle et, par conséquent, de sanction. Car au fond, la règle de bonne gouvernance selon laquelle il n’y a pas d’argent public sans contrôle public doit s’exercer comme une vérité d’évidence. Cela suppose de définir des critères d’éligibilité au dispositif en amont, d’imposer de la transparence pendant, et de prévoir un mécanisme d’évaluation / sanction après. La loi doit donc prévoir des critères pour bénéficier du CICE : le maintien de l’emploi, la non-délocalisation des activités et la localisation sur le territoire national, la stabilisation de la rémunération des dirigeants et l’encadrement des dividendes. Voilà ce qui manque au texte actuellement. Voilà comment les parlementaires socialistes doivent l’amender. L’exercice du contrôle, quant à lui, pourrait relever des partenaires sociaux dont l‘accord serait nécessaire au versement du CICE.

Il faut ensuite se donner les moyens d’atteindre l’objectif économique de renforcement de notre compétitivité. Cela suppose d’affiner les modalités d’utilisation, par les entreprises du CICE, en particulier vers la recherche et l’innovation. Cela suppose aussi, sans doute, d’exclure du dispositif certains secteurs non délocalisables (santé, grande distribution) ou certaines activités spéculatives sur les marchés financiers. Bref, de cibler davantage.

C’est à la fois peu, mais c’est déjà beaucoup. A l’heure où la pression des milieux économiques sur le gouvernement est si forte et le mouvement social si atone, ce sont les parlementaires socialistes qui, s’appuyant sur un PS qui propose, doivent être les porte-voix des couches populaires.

 

source : http://www.maintenantlagauche.com

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 19:34

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Communiqué de "Maintenant La Gauche" :

Emmanuel Maurel, les premiers signataires et les militants de Maintenant la Gauche au Parti socialiste lancent dans toutes les fédérations une campagne de mobilisation des socialistes pour sauver Petroplus et Florange.

Le redressement productif est une priorité absolue du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Nous savons qu’il faudra du temps pour remonter la pente. Des décisions doivent être prises en priorité.

Les « plans sociaux » et les fermetures d’usines se multiplient. Nombre de ces décisions, différées après les présidentielles, sont les conséquences de dix ans de politique de droite conduisant à la désindustrialisation du pays.

Les militants socialistes doivent être à l’offensive. Face à l’urgence de la situation, face au risque majeur de désertification économique de régions entières, face à la nécessité absolue de sauvegarder notre outil industriel et nos savoir-faire, il faut agir vite. Le parti socialiste est le parti de la justice sociale et de progrès. Il doit être celui qui s’oppose au démantèlement de l’outil productif français.

La solidarité avec les travailleurs ne doit pas se limiter à des paroles et des aides ponctuelles : les salariés de notre pays doivent savoir que la puissance publique s’engagera pour la sauvegarde de l’emploi, défendra les secteurs clefs de l’industrie et engagera sa mutation et sa modernisation.

Pour mettre en œuvre cette stratégie, nous devons au plus vite nous mobiliser pour adopter des mesures législatives qui prévoient :

  • L’obligation de reprise lorsqu’un repreneur crédible existe ;
  • L’interdiction les licenciements boursiers, sur le modèle de la proposition de loi adoptée par la majorité sénatoriale au 1er semestre 2012 ;
  • La modernisation et la consolidation des SCOP (droit de priorité pour la reprise par les salariés, statut de la forme transitoire de coopérative d’actionnaires minoritaires, etc.)
  • Des nationalisations, fussent-elles provisoires. Les privatisations de nombre de nos industries ont été une véritable catastrophe : l’état actuel des grands secteurs que nous avons privatisés (chimie, aluminium, santé, acier…) permet d’en mesurer les dégâts.
  • La mobilisation du capital public à travers la Banque Publique d’Investissement

 Arcelor-Florange et de Petroplus méritent une action forte pour ouvrir une phase de redressement. Nous proposons de procéder à des nationalisations temporaires, dans l’attente d’un repreneur fiable prêt à rester durablement. Cette action ne doit pas être un simple symbole : elle doit s’accompagner d’une réflexion stratégique sur l’avenir de la filière acier en France, d’une réflexion sur la transition énergétique et soutenir des recherches pour que nous ne prenions aucun retard technologique.

>>> la résolution Petroplus Florange proposée par Maintenant la Gauche

 


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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:22

Maintenant-La-Gauche-LOGO.png

 

La motion de "Maintenant La Gauche", l’aile gauche du Parti socialiste pour le congrès de Toulouse n’aura pas de représentant au sein du secrétariat national (le "Gouvernement"du parti).

Emmanuel Maurel, premier signataire de la motion 3 au Congrès de Toulouse, a annoncé suite au dernier Conseil national ("parlement" du parti) que  "Harlem Désir avait lancé un vibrant appel au rassemblement (…) J’ai le regret de vous dire, la volonté de rassemblement du premier secrétaire n’est pas avérée", et "la motion 3 ne participera pas à la direction du PS".
Il a expliqué qu’il y avait eu une "évolution sensible de la ligne depuis Toulouse", avec les propositions du pacte de compétitivité. Le pacte de compétitivité est critiqué par l’aile gauche du parti.

"Ce qui était vrai au moment du Congrès de Toulouse n’est plus vrai aujourd’hui", a renchéri le député Jérôme Guedj, membre de cette motion, devant des journalistes. "Il y a eu une inflexion de la ligne politique qui est intervenue", celle de "la conférence de presse du président de la République" du 13/11/2012.
Donc "Harlem Désir attend que le parti socialiste soit dans le soutien absolu et discipliné” au président de la République, a-t-il dit.

Pour rappel, la motion "Maintenant La Gauche" avait obtenu plus de 13% des voix lors du vote des Motions et Emmanuel Maurel avait obtenu près de 30% des voix face à Harlem Désir lors du vote des militants pour désigner leur premier secrétaire. 

D'après : http://www.leparisien.fr

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 21:42

http://www.maintenantlagauche.com/wp-content/uploads/Banniere-450x205px-FR1.jpg

 

Maintenant la gauche, courant du Parti Socialiste, soutient la Confédération européenne des syndicats (CES) pour mobiliser le mouvement syndical européen dans cette journée d’action contre l’austérité qui s'est tenue aujourd’hui mercredi 14 novembre 2012 dans 23 pays.

La Confédération européenne des syndicats rappelle la réalité inacceptable de la détérioration de l’emploi sur le continent et l’angoisse sociale qui l’accompagne. Nous soutenons pleinement cette demande d’un changement de cap sans plus attendre: pour l’emploi et la solidarité en Europe, non à l’austérité !

« Depuis des années, les syndicats européens dénoncent les mesures d’austérité. Elles font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Le résultat : arrêt de la croissance et chômage en hausse continue. En coupant dans les salaires et dans la protection sociale on attaque le modèle social européen et on aggrave les inégalités et les injustices sociales.

Cette journée européenne d’action et de solidarité a pour objectif de demander aux dirigeants de montrer leur volonté de s’atteler véritablement à la détérioration de l’emploi et de répondre à l’angoisse sociale grandissante des citoyens européens. L’austérité est une impasse totale qui doit être abandonnée. La protection sociale et les salaires ne peuvent plus être sacrifiés. Il y a urgence sociale, il est temps d’écouter ce qu’ont à dire les citoyens et les travailleurs et de changer de cap. »

Manifestement ce qui se passe actuellement va totalement à rebours de cette attente sociale et il est urgentissime que le camp progressiste se mobilise sur le terrain politique pour exiger un traité de convergences sociales vers le haut avec un salaire minimum et un rapprochement progressif des SMIC vers un SMIC européen le plus favorable. Il convient aussi de placer cette exigence comme un préalable à toute autre décision économique dans l’UE. Le principe « plus de décisions économiques sans avancées sociales! » doit s’imposer.

 

source : http://www.maintenantlagauche.com

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 16:00
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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 08:26

 

Competitivite.jpg

 

Le gouvernement vient d’annoncer une série de mesures susceptibles de « relancer la compétitivité », au lendemain de la présentation du rapport de Louis Gallois. La gravité du bilan de 10 années de droite exige un sursaut. La réussite du changement demande un soutien populaire réel.


Signataires de la motion « Maintenant la Gauche », nous regrettons le caractère précipité de ces annonces et l’absence de négociations préalables avec les organisations syndicales.

 


C’est pourquoi nous estimons que les annonces faites aujourd’hui doivent désormais faire l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux et un débat approfondi avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes. Ce qui vaut pour la loi contre les licenciements boursiers, retardée pour laisser la place à une négociation sociale, doit aussi valoir pour une démarche visant à accorder près de 20 milliards de crédit d’impôts pour les entreprises.Clairement, la question des contreparties en termes d’emplois et d’investissements doit être posée.

 


Face à cette crise sans précédent, nous soutenons avec force l’action de redressement productif, le soutien à la croissance et à la création d’emploi, et l’amélioration de la compétitivité.Améliorer la compétitivité c’est investir dans la recherche et dans la formation. C’est relancer l’investissement et la production industrielle.

 


De ce point de vue, le lancement d’une stratégie industrielle de filières, la création d’une banque publique d’investissement ou l’accès des PME aux marchés publics constituent des avancées importantes.

 


Mais nous réitérons notre désaccord sur l’augmentation de la TVA, impôt particulièrement injuste qui, de surcroit, va pénaliser de près de 7 Milliards le pouvoir d’achat des Français. Nous estimons que les arguments développés pendant la campagne électorale contre la hausse de la TVA sont toujours valables et que la compétitivité des entreprises françaises comme la relance des exportations passent par d’autres dispositions que la baisse généralisée du «Coût» du travail.

 


Nous souhaitons en particulier que soit engagées rapidement des démarches au sein de l’UEpour une politique monétaire et douanière favorable aux exportations, et une lutte effective contre le dumping social et fiscal. C’est un enjeu majeur pour notre compétitivité.

 

 

 

 

http://www.maintenantlagauche.com

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 11:28

Maintenant la gauche

 

RESOLUTION DEPOSEE PAR LA MOTION 3 « MAINTENANT LA GAUCHE » AU CONGRES DE TOULOUSE DU PARTI SOCIALISTE 

 

Conformément aux règles habituelles des congrès socialistes, les représentants de la motion 3 ont demandé que soit soumis au vote des délégué une résolution, s’appuyant sur les débats qui se sont déroulés depuis 3 jours. Cette demande a été rejetée par la direction et le premier secrétaire, ce que nous regrettons.
Voici le texte que nous avons déposé sur le bureau du Congrès 

La compétitivité de notre économie a été, tout au long de ce congrès, au cœur de nos débats.
Nombreux ont été les intervenants de toutes les motions qui ont évoqué cette question. Délégués socialistes réunis en congrès ici, à Toulouse, nous tenons à réaffirmer que la politique économique ne se mène pas avec des « chocs ».
Face à cette crise sans précédent, nous soutenons avec force l’action de redressement productif, le soutien à la croissance et à la création d’emploi, et l’amélioration de la compétitivité. Mais, c’est de la compétitivité hors coût dont nous parlons.
Améliorer la compétitivité c’est investir dans la recherche et dans la formation.
Améliorer la compétitivité c’est relancer la production industrielle nationale pour la demande et non pour l’offre.
Les socialistes réunis en congrès refusent toute tentation, évoquée par la Droite et par le MEDEF, de baisses des salaires et des cotisations sociales.
Nous refusons qu’une hausse de la CSG ou de la TVA, faussement qualifiée de sociale, portée injustement par tous et notamment par les plus défavorisés, puisse compenser de nouveaux avantages au patronat , sans jamais se traduire par de réelles créations d’emplois.
Le travail est une valeur à laquelle tous les socialistes sont attachés.
Le prix du travail est plus bas en Espagne et pourtant le chômage y est dévastateur.
Le prix du travail est plus haut en Scandinavie et pourtant le chômage y est plus bas.

Socialistes réunis en congrès, nous réaffirmons que l’amélioration de notre compétitivité ne peut et ne doit, en aucun cas, être portée par une dégradation du pouvoir d’achat.
Ensemble, tournons-nous vers les investissements publics, la recherche et l’éducation. Attaquons-nous au poids des frais financiers, changeons la politique monétaire et douanière pour soutenir les exportations.
L'intérêt de tous les Français exige que nous agissions dans la durée, pour une société plus juste et plus redistributive.

 

 


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